L’impact sur le plan social, écologique et économique de la construction d’habitats, de bâtiments administratifs et industriels, d’infrastructures de transport et de loisir et leurs aménagements, n’est plus à démontrer. Épuisement des ressources naturelles, transformation des matériaux, transports, gestion des déchets de chantier et d’excavations, autant de sources d’émissions de GES et d’effets négatifs sur le sol et le paysage qui influent sur la qualité de vie et les perspectives d’avenir de la population, à l’échelle du territoire, de la ville, du quartier. Cette présentation aborde la question de la prise en compte du vivant dans une démarche d’optimisation de la qualité de notre environnement, dimension encore trop souvent sous-estimée dans le processus de la construction et véritable enjeu de ce début de 21e siècle. 1. L’impact écologique : tenir compte du sol, non comme un matériau inerte, socle physique aux seules qualités de support, mais comme un complexe vivant de grande valeur et grande fragilité, rare et indispensable à la végétation et à la gestion des eaux. Le sol fertile se raréfie en milieu bâti, dans la ville en particulier où l’anthroposol et les revêtements imperméables deviennent la règle. 2. L’impact social : Mettre en relation les acteurs du site, une responsabilité sociale. La prise en compte des personnes, habitants actuels et futurs, voisins, la population dans son ensemble et les visiteurs, tous impactés de près ou de loin par les nuisances des travaux, la transformation des lieux, la perte d’éléments repères et à la recherche affirmée et croissante d’une qualité de vie en espace construit.